Restauration d'un canoë ancien en acajou

Pour l'exterieur, nous avons passé une couche diluée à 5% comme à l'interieur.
Nous avons colmaté toutes les petites fentes au sikaflex (– 11fc + ) : mastic colle poli-uréthanne www.sika.fr. Le surplus a été enlevé au white spirit qui n'a pas taché pas l'acajou grace à la première couche de vernis (petite combine de menuisier bien pratique).Puis 2 couches de verni ont été apposées avec un égrenage au papier abrasif fin à l'eau.
A ce moment-là, est intervenu un voisin et néanmoins ami, retraité et artiste peintre de renommée nationale! (il travaille avec brillo la peinture, le bois, le verre, la pierre et la lumière, bref c'est mon pote).

Il a apposé avec amour (et son pinceau) le nom du canoë sur la coque égrenée que nous avons ensuite recouverte de vernis. Nous en sommes là aujourd'hui, il reste : 2 couches, 1 égrenage, repose des pièces laiton et 1 dernière couche.

A très bientôt pour la mise à l'eau. 

Après un ponçage vigoureux à la main, nous avons verni l'intérieur du canoë.
4 couches généreuses au pinceau pour colmater un maximum. La pemière couche diluée à 5% avec du white spirit comme indiqué sur le bidon. Nous avons utilisé du vernis Le Tonkinois de chez Joubert 9,rue Michelet à Ivry-sur-Seine internet: www.letonkinois.net e-mail : info@letonkinois.net

Nous venons de finir de poser nos barres de ragages (terme préféré de Didier pluôt que "Quilles d'échouage" pourtant plus correct :-). Que ceux qui savent nous fasse savoir le terme exact.
Rappelez vous, nous avions fabriqué les quilles d'échouage en juin dernier.
Après étuvage de 2h des pièces, les barres ont été fixées sur la coque à l'aide de clous de 18*30 en cuivre rivetés sur les membrures.

Nous avions abimé les pointes des plat-bords lors de la pose des étraves cet été, les cussons s'étaient chargé du reste au fils des ans. Il était dèslors nécessaire de procéder à leur remplacement.
Commes pour les étraves, les pièces ont été trempées durant plusieurs jours dans de l'eau amoniaquée puis étuvées deux à trois heures dans notre étuve rallongée pour l'occasion.

Puis nous les avons refixé au canoë a l'aide des petits clous cuivre et des vis d'origine. Nous avons pris soin de progresser par petites tranches de 40 cm depuis le milieu de la pièces vers les extrémités.

Enfin, les pointes sont refixées à chaque bout, puis les rebords sont égalisés au rabot et poncés.

En vue du changement des plat-bords et de la pose des quilles d'échouage, Didier a rallongé l'étuve afin que celle-ci puisse recevoir des pièces de bois de près de 4,5 m de long. Afin que le tube PVC ne se déforme pas trop à la chaleur, le support a été renforcé sur toute la longueur.