Restauration d'un canoë ancien en acajou

Restauration et réparation d'un canoë en acajou

Remplacement des plat-bords

Nous avions abimé les pointes des plat-bords lors de la pose des étraves cet été, les cussons s'étaient chargé du reste au fils des ans. Il était dèslors nécessaire de procéder à leur remplacement.
Commes pour les étraves, les pièces ont été trempées durant plusieurs jours dans de l'eau amoniaquée puis étuvées deux à trois heures dans notre étuve rallongée pour l'occasion.

Puis nous les avons refixé au canoë a l'aide des petits clous cuivre et des vis d'origine. Nous avons pris soin de progresser par petites tranches de 40 cm depuis le milieu de la pièces vers les extrémités.

Enfin, les pointes sont refixées à chaque bout, puis les rebords sont égalisés au rabot et poncés.

Rallongement de l'étuve

En vue du changement des plat-bords et de la pose des quilles d'échouage, Didier a rallongé l'étuve afin que celle-ci puisse recevoir des pièces de bois de près de 4,5 m de long. Afin que le tube PVC ne se déforme pas trop à la chaleur, le support a été renforcé sur toute la longueur.

Décapage du vernis

Il nous était impossible ade poncer l'intérieur de la coque. Nous avons donc suivi les préconisations du site "la canoterie" en utilisant un décapant chimique, le Dilunett de chez Owatrol.


Appliqué en couche épaisse, il ramolit et dissout suffisament le vernis que nous brossons à la brosse dure.

Nous rinçons ensuite la coque au jet haute pression (pas trop tout de même ;-) afin de laver le mélange décapant + vernis du fond du canoë.

Ce décapant contient de la soude et tache fortement le bois. Des trainées noires apparaissent le long de la coque, là où le produit est passé à travers des trous de la coque. Nous neutralisons donc les trainées via un autre produit, le Net-Trol du même frabriquant. Nous l'appliquons sur la coque rincée a l'aide d'un pinceau large.

Apès séchage, voici le résultat obtenu. Nous avons délibérément laissé le vernis sous le pontet. Un simple egrenage devrait suffire.